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Je pense à nos étudiants et à mes collègues.
Je continue d’entendre parler de la santé mentale dans les médias, que la pandémie lui nuit.
Rien que cette semaine, j’ai lu que le Québec consacre 25 millions à la santé mentale des jeunes. Pour moi, c’est un énorme changement et un défi de faire presque tout mon travail en solo, avec mon enfant de 9 ans comme seul compagnon.
Et je pense, qu’en est-il de nos étudiants qui peuvent être seuls à la maison, ou qui peuvent aussi s’occuper de jeunes enfants et de parents âgés ? Pour beaucoup d’entre eux, le centre était un endroit à la fois sûr et stable où ils pouvaient se concentrer sur leur apprentissage. Qu’en est-il de nos enseignants qui se trouvent dans les mêmes situations ? Le bien-être mental dans les communautés autochtones devient donc très important pour moi.
Ressources sur le bien-être mental pour les communautés autochtones
Lorsque je cherche des ressources autochtones sur le bien-être, la plupart sont axées sur la dépendance ou sur des problèmes spécifiques à résoudre. Ces ressources sont importantes et la plupart d’entre elles parlent de l’importance du contact avec les autres.
Il est très important que si vous, vos étudiants ou vos collègues rencontrez des difficultés spécifiques liées à la dépendance, à l’automutilation ou à d’autres traumatismes, vous vous adressiez à des organisations qui peuvent vous aider. Vous trouverez ici un grand nombre d’entre elles qui s’adressent aux membres des communautés autochtones : Santé mentale et mieux-être des Premières Nations et des Inuit
En dehors de ces difficultés très spécifiques, je me suis rendue compte qu’en faisant des recherches sur les ressources en matière de bien-être mental, il était difficile de trouver autre chose. Le bien-être mental n’est pas uniquement lié à la dépendance ou à l’automutilation. Parfois, nous nous sentons tristes et seuls et nous avons aussi besoin de moyens pour faire face à ces émotions.
Et parfois, nous avons besoin de pratiques pour cultiver notre bien-être dans les moments difficiles.
Et pour le COVID-19 ?
Et encore nous avons des sentiments qui sont spécifiquement liés à la vie pendant la pandémie COVID-19.
APTN a quelques suggestions assez solides (en anglais), accompagnées de vidéos avec des conseils de Dr Nel Wieman. Faites défiler la page COVID-19 d’APTN jusqu’à la section Questions et réponses pour les trouver.
En français, nous pouvons trouver des ressources pour les jeunes des communautés autochtones sur le site du Croix Rouge.
Bien-être autochtone à l’époque du Covid-19
Le Centre pour les pratiques WISE en santé autochtone du Women’s College Hospital de Toronto élabore une ressource pour le bien-être dans le cadre de COVID-19.
Il pourrait être intéressant d’apporter certaines de ces pratiques à nos étudiants, en collaboration avec des conseillers scolaires ou communautaires, pendant nos cours ou lors de rassemblements communautaires virtuels. Pouvez-vous imaginer des façons dont vous, vos collègues, vos communautés et vos élèves pourraient le faire ?
Il y a des ressources d’accompagnement, disponibles gratuitement pour tous ici. (Ces ressources sont en anglais mais une partie de ces ressources sont disponible en français via l’outil du traduction en haut de la page Web.)
Le partage d’informations avec les étudiants et les collègues
Quand nous étions tous dans des bâtiments, il y avait un babillard physique pour partager des informations sur la santé mentale et d’autres ressources avec nos apprenants. Mais maintenant, comme beaucoup d’entre nous apprennent et travaillent à la maison, de tels tableaux d’affichage n’existent plus.
Comment pouvons-nous continuer à offrir ce type d’informations et de soutien aux étudiants de nos centres ? Avez-vous réfléchi à cette question avec vos collègues ?
Connaissez-vous des ressources similaires disponibles en français ou dans d’autres langues ? J’aimerais en entendre parler pour pouvoir les ajouter ici.
Nia:wen, Welàlin, Tshinaskumitin, Migwetc, Merci, Thank you